Le Grenelle de l’environnement s’achève, mais la mise en conformité de la communication à ses enjeux ne fait que commencer. Comment allier des objectifs commerciaux de plus en plus serrés à une ambition “verte” forte ? De fait les deux sont conciliables, car le développement durable sera générateur de chiffre d’affaires pour beaucoup de marques… mais à moyen terme. Encore une fois il leur faudra dépasser la dictature financière du court terme.
En attendant, qui est capable aujourd’hui de traduire ces problématiques en communications claires et crédibles ? Une ONG me disait récemment que de grandes marques viennent lui demander conseil sur ce sujet car elles ne trouvent pas de partenaires de communication compétents. A leurs yeux les agences positionnées sur l’éthique et le développement durable sont trop peu ouvertes aux enjeux commerciaux, tandis que les agences traditionnelles ne savent pas traiter ces questions, par manque de talents, de temps, de rentabilité, de scrupules, et surtout de sensibilité.
Or la pub n’est qu’un des moyens ce créer de la confiance avec les gens, surtout sur ces sujets délicats. L’important, c’est l’axe stratégique choisi et la finesse avec laquelle on va le déployer dans les moyens de communication (pub comprise). C’est donc au moins autant une question d’attitude et d’état d’esprit que de savoir faire. Aussi est-il temps de privilégier ceux qui allient ouverture et sensibilité (il y en a), où qu’ils soient, et de leur donner la responsabilité de piloter ce type de projet. A eux de trouver les talents et experts qui sauront mettre ces idées en musique. Nos enfants nous en seront gré…
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