vendredi 24 octobre 2008

Le chauffage au bio-éthanol

Naguère confidentiel, le bio-éthanol commence à prendre d'assaut le secteur du chauffage domestique.

Pratique, économique, esthétique, ce mode de chauffage issu de cultures végétales mérite en partie son étiquette bio à condition d'être produit dans des conditions respectueuses de l'environnement et de ne pas empiéter sur des surfaces destinées à l'alimentation.

D'où vient-il ?

Le bio-ethanol est un alcool issu de cultures tels que la betterave, la canne à sucre, le topinambour, mais aussi le blé, le maïs, les pommes de terre ou encore le bois et la paille. Ainsi le bio-ethanol est une source d'énergie renouvelable qui n'entraine pas de risque de pénurie à plus ou moins long terme.

Comment cela fonctionne ?

Le fonctionnement d'un chauffage au bio-éthanol est semblable à celui d'un poêle à pétrole classique mais il ne dégage pas de fumée et vous profitez de la vision du feu.

Contrairement à une cheminée classique l'effet est immédiat et la chaleur se diffuse très rapidement dans l'ensemble de la pièce.

L'appareil de chauffage a l'aspect d'une cheminée sans conduit prévue pour être fixée et que l'on peut déplacer lors d'un déménagement. Le combustible se présente sous forme liquide (on le trouve aussi sous forme de gel plus salissant à l'usage)

Quel coût ?

En terme de rendement, un litre de bio-ethanol va produire en moyenne 7 KWh, soit 5 radiateurs électriques de 1500 W pour une consommation très raisonnable : 0,316 litres / heure. L'allumage régulier de la cheminée quelques heures par jour va consommer environ une vingtaine de litres de bio-ethanol par mois

Moins de deux litres de bio-éthanol suffisent à alimenter 4 heures un foyer destiné à chauffer une pièce de 70 m2. Le dégagement de CO2 de deux litres de bio-ethanol équivaut à celui de 2 bougies. Le coût du litre de bio-éthanol liquide est à ce jour d'un peu plus de 2 euros.

On trouve des foyers à l’éthanol à partir de 500 et 2 000 euros et même moins cher sur ebay ...

Derniers conseils

Comme tout apparail de chauffage domestique à combustion, le bio-éthanol nécessite la présence d'un détecteur de monoxyde de carbone.

Toujours garder en mémoire qu'aucun chauffage ne sera plus économique qu'une isolation bien conçue et qu'en matière écologique un moyen de chauffages sans combustion serait préférable.

Enfin, au moment de l'achat de l'équipement tenir compte du masquage des odeurs plus ou moins désagréables lors de l'allumage et de l'extinction.

Note aux bon-écobricolos : il y a encore plus performant et moins couteux que le bio-éthanol avec la valorisation énergétique par compostage "suivant la méthode de Jean Pain, l’énergie de basse température (entre 60 et 65°C) récupérable, dépasse celle obtenue par combustion." source

lundi 13 octobre 2008

Oscàterrà : l'écocitoyennité pratique, ludique et festive de proximité


1. - Des lieux publiques pilotes, autonomes orientés vers les découvertes et la nature.
2. - La promotion d'activités ludiques, festives et respectueuses de la nature proches de vous (cuisine, bricolage, jeux, ...).
3. - Des outils proposés aux entreprises et associations qui s'engagent dans une démarche écocitoyenne - Cliquer pour la suite

dimanche 5 octobre 2008

Créer son éolienne : l'énergie pratique et peu couteuse

Devenir autosuffisant en énergie (hors chauffage) pour 700 euros, en fabriquant sa petite éolienne tout en partant de zéro, c'est possible grâce aux formations proposées par la société Krug.

Attention, vous n'êtes pas dispensés des demandes d'autorisation règlementaires (se renseigner en mairie)

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mercredi 1 octobre 2008

Un sommeil qui coute TRES cher

D'après une étude de David J.C MacKay, de l'université de Cambridge, le mode veille gaspille 2 kWh par jour et par personne.

Il suffirait d'éteindre les appareils électroniques lorqu'on ne les utilise pas pour réduire leur consommation par deux et réaliser dans son cas un économie de 100 € par personne et par an.

Pour parvenir à ce résultat, David MacKay a suivi sa consommation électrique pendant 4 ans, puis fort de ce constat, est ainsi passé de plus de 5 kWh par jour à moins de 3.

Le professeur MacKay est également l’auteur de plusieurs scénarios qui montrent la faisabilité, ou pas, d’un passage au “tout renouvelable”. Ces scénarios s’appliquent au cas particuliers de la Grande Bretagne.

Source originale (en anglais) : blog du professeur MacKay

Dessine moi la voiture en 2050

Une trentaine d'engins futuristes et écolos étaient exposés au Trocadéro, les 13 et 14 septembre. Ici, le "Go One", un vélomobile ultraléger (20 à 40 kg) à propulsion humaine. Au quotidien ou en loisir, il améliorer la circulation, le parking et vous fait faire du sport. On trouvait aussi pêle-mêle :
  • l'e-solex, réel successeur à propulsion électrique du vénérable solex, pouvant filer à ... 35 km/h.
  • une maquette de la future Peugeot à pile à combustible, technologie dont le carburant à base d'hydrogène permet de ne rejetter que de l'eau.
  • Le "Photon", canoë solaire de Christian de Gélis, qui atteint silencieusement la vitesse de 6 km/h.
  • Un triporteur "Familial", pouvant transporter jusqu'à 4 enfants, et "Livreur" capable de faire transiter jusqu'à 100 kg de marchandise par la société Vecto
  • Différentes sorte de vélos à assistance électrique (classique, grand luxe pliable, couché, ...)
  • Des innovations avec le "Rainbow System" équipé d'une carrosserie modulable, de deux à quatre roues, d'un habitacle protégeant contre les intempéries, chauffage, climatisation, ceinture de sécurité, airbag... Bref, tous les avantages de la voiture avec la maniabilité du deux roues.

Les transports collectifs n'étaient pas oubliés avec le "Citadis", le dernier tramway d'Alstom en version "verte", vendu à 1 150 exemplaires et déjà présent dans 29 villes du monde ou "Ecovisit", un service parisien qui propose des trajets, avec chauffeur, en Prius.

Pour en savoir plus : le dossier de presse complet
source image : © ADV (Ass p. le Développement du Vélomobile) / Fête des transports